La Maison horlogère quitte définitivement les mains de la famille Breguet en 1870, quelques mois avant la guerre franco-allemande et la chute du Second Empire. Cette instabilité politique a une conséquence directe sur le commerce parisien et Breguet constate tristement que ses ventes chutent de manière conséquente. Il faut attendre les années 1900-1914 et la Belle Epoque pour inverser la tendance et connaître à nouveau une évolution de la demande.
Brevet du garde-temps sidéral (28 février).
Dès les années trente, Breguet, qui livre toujours des pièces à la Marine (notamment des montres-torpilleurs), devient le fournisseur attitré de l’aéronautique, en développant des compteurs spéciaux répondant aux besoins des avions civils et militaires ; c’est le temps des chronographes de planche de bord pour la jeune compagnie Air France, pour diverses firmes aéronautiques, dont la Société d’aviation Louis-Breguet, et des sidéromètres pour les avions de guerre.